RECHERCHE CLINIQUE
Les objectifs sont entre autres de faciliter l’accès des patients aux projets de recherche mis en place dans toutes les localisations tumorales, dans les services d’oncologie médicale, radiothérapie, ou dans les services spécialistes d’organes travaillant en partenariat avec l’unité.
Qu’est-ce que la recherche clinique ?
La recherche clinique correspond à toutes les études scientifiques réalisées sur l’être humain pour mieux comprendre les maladies, mettre en place de nouveaux traitements et de nouvelles méthodes de diagnostic. Cette recherche est indispensable pour permettre à terme une meilleure prise en charge des patients. Avant de proposer de nouveaux traitements à tous les patients concernés, il faut s’assurer qu’ils sont efficaces et bien tolérés. Cette évaluation, réalisée avec la collaboration des patients, s’appelle un essai clinique, ou protocole de recherche.
Pour garantir la sécurité des patients et la rigueur scientifique, les essais cliniques comprennent 4 phases qui sont chacune destinées à recueillir des informations spécifiques sur le nouveau traitement.
Les essais cliniques
Les essais de Phase I ont pour objectif d’évaluer la tolérance d’un nouveau médicament dans le but de déterminer la dose recommandée en terme de sécurité. Le traitement évalué est administré à un petit nombre de patients
Les essais de Phase II évaluent l’efficacité d’un traitement. Ils nécessitent en général l’inclusion d’un plus grand nombre de patients. Cette phase permet également de consolider les connaissances sur le traitement.
Les essais de Phase III sont des essais comparatifs. Ils permettent de comparer le nouveau traitement ou une nouvelle modalité de prise en charge avec celui/celle réalisé habituellement, dit « traitement standard »,. Deux groupes de patients sont constitués par tirage au sort (randomisation) : un groupe recevra le traitement de référence, l’autre le nouveau traitement. Ce n’est donc pas le médecin qui décide de l’attribution de l’un ou l’autre des traitements à son patient. Ces essais nécessitent l’inclusion d’un grand nombre de malades pour établir une réelle différence entre les traitements. Si les données et résultats de ces essais sont en faveur du nouveau traitement ou de la nouvelle façon de traiter, cela permet de constituer un dossier pour l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché (AMM), ce qui autorise la commercialisation du nouveau traitement.
Quand le médicament est commercialisé, il fait encore l’objet d’une surveillance étroite appelée pharmacovigilance (Phase IV). Ainsi, tout signe anormal inattendu dû à son administration fait l’objet d’une déclaration .
Le patient se voit proposer de participer à un essai dans l’une des quatre phases, en fonction de critères très précis, appelés « critères d’éligibilité ».
Le plus souvent les essais cliniques ont pour but d’évaluer un médicament, cependant les essais cliniques peuvent aussi évaluer :
- Des nouveaux médicaments ou associations de médicaments (pour soigner une maladie, atténuer les effets secondaires, améliorer la qualité de vie, etc…)
- Des nouvelles façons d’administrer des traitements (par comprimés plutôt que par injection, etc…)
- Des nouvelles techniques de traitement (nouveau type d’opération chirurgicale ou de radiothérapie, etc…)
- Des nouvelles techniques de diagnostic (nouveau test biologique, etc…)
Un cadre réglementaire bien établi, dont l’URCC est le garant, assure la sécurité des patients et le respect de l’essai clinique
Les patients qui entrent dans un essai clinique bénéficient d’un suivi particulier prédéfini par les modalités de l’essai. En effet, un essai clinique prévoit une surveillance spécifique du patient Pour cela, le patient peut profiter d’une prise en charge spécialisée avec des visites de suivi plus rapprochées et des analyses supplémentaires
Comment demander à l’URCC l’analyse du dossier de mon patient, et savoir si un essai clinique lui correspond ?
Trouvez les essais cliniques adaptés à la pathologie de votre patient
Les médecins peuvent passer par omnidoc : https://omnidoc.fr/ pour présenter leur dossier à un oncologue, qui interrogera l’URCC sur cette possibilité.